Emily Burden
Messages : 2 Date d'inscription : 17/02/2013
| Sujet: Emily Burden - Rouge comme un citron [U.C.] Dim 17 Fév - 18:01 | |
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Emily Burden
❝ C'est un joli nom, "camarade"... ❞
◭ Nom & Prénom(s) : Burden, Emily ◭ Surnom(s) : Emy, Em' ◭ Âge : 14 ans ◭ Date et Lieu de naissance : Londres, 14 avril 1962 ◭ Sexe : ♀ ◭ Orientation sexuelle : Hétéro. ◭ Sang : Née-moldue ◭ Maison : • Poufsouffle • ◭ Avatar : Inconnu ◭ Patronus (6ème année.) : Inconnu. ◭ Autres : // |
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◭ C'est quoi ton pseudo ? : Disons Shad. ◭ Et t'as quel âge ? : 21 ans ◭ Tu te co' à quelle fréquence ? : Pas souvent... ◭ C'est quoi ton niveau de RP ? : Ca va. Mais c'est rouillé. ◭ Comment tu le trouves le forum ? : Joli. Sobre et classe. ◭ Et le règlement, tu l'as lu ? : Validé par Alice. ◭ Un dernier mot Jean-Pierre ? : Tous au goulag !
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in the mirror
Ici, décris-nous ton personnage d'un point de vue physique uniquement ; on veut tout savoir, de ses cheveux à la pointe de ses chaussures, sans oublier ses signes distinctifs et son style vestimentaire. Que ce soit sous forme de description ou de RP, tant que tu remplis 5 lignes, c'est okay !
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Sound and fury
"Il faut choisir, se reposer ou être libre" Thucydide
[U.C.]
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Chair rouge et coeur d'acier
Chapitre 1 : Le temps des cerises
"Je me croyais libre sur un fil d'acier Quand tout équilibre vient du balancier" Louis Aragon
Il y a des petites filles qui jouent à la princesse. C'est ce qu'on m'a dit. C'est ce qu'on dit parfois, dans ma famille, en rigolant. A la princesse ! Eh oui, mon enfant... Tu imagines, les bêtises qu'elles ont dans le cerveau, ces greluches ! On peut pas dire qu'elles partent bien dans la vie, celles-là ! A la princesse ! Avec le mal que se sont donné tes ancêtres pour les virer, les princes, les princesses, et toutes les crevures dans leur genre ! Et tu vas voir, mon enfant ! Tu vas voir ! Attends un peu que les Anglais se réveillent, et on va leur faire connaître le même sort, à leur foutue famille royale ! La guillotine ! Ma famille... Evidemment, ça peut surprendre, la première fois. Ca a même tendance à repousser. C'est en tout cas l'effet garanti que ça fait à toute la bonne société. Mais, si, au delà de ces apparences curieuses, vous voulez réellement les comprendre - si vous voulez, en fait, me comprendre, moi, car nous sommes faits de la même matière, eux et moi, chair rouge et coeur d'acier - si c'est vraiment ce que vous voulez, alors il faut remonter loin. Il faut remonter à ce joli matin de mars 1871, dans les rues de Paris, ce matin où l'espoir se leva. La Commune. Oh, je vous connais, vous, les Anglais. Et, pire encore, je vous connais, vous les sorciers. Méprisant toute histoire moldue. Même vous, pourtant, avec tous vos pouvoirs, vous avez des leçons à recevoir de nous, gens de peu, gens de rien, qui voulions être tout. Ce joli matin de mars 1871, le peuple de Paris se levait. Il voulait du pain, il voulait la liberté, il voulait le progrès et l'égalité pour tous. Il ne voulait pas s'avouer vaincu. C'était un peuple fier, qui n'avait pas peur d'être son propre maître. Parmi eux, il y avait mon arrière grand-mère. Si jeune, si fière, et parmi les plus enthousiastes. Sa plus grande fierté, elle le disait encore la veille de sa mort, de sa voix que j'imagine si douce, et que je n'ai pas connue, c'était d'avoir parfois aidé Louise Michel, la grande Louise, certains soirs où tonnait dans le coeur des Parisiens la folie des jours en fête. Puis, le massacre, le sang. Je ne peux pas en dire beaucoup plus. On ne parle de cela, dans ma famille, qu'avec une horreur presque religieuse. Mon arrière grand-mère y perdit ses deux frères et ses parents. Assassinés. Massacrés. "Vermine révolutionnaire", même pas digne d'une tombe décente. Elle, elle eut plus de chance. Elle parvint à s'enfuir. Elle émigra. Et, arrivée en Angleterre, dans la banlieue londonienne, où elle se fit ouvrière, elle épousa M. Philip Burden, qui allait devenir son époux. Et mon arrière grand-père. Vous vous demandez sans doute à quoi rime cet étrange prologue. Mais ce n'est pas qu'un prologue. C'est un mythe fondateur. De cela, découle tout le reste.
Chapitre 2 : (Ex)croissance
"Voici venir l’arbre, C’est lui l’arbre du peuple, tous les peuples De la liberté, de la lutte." Pablo Neruda
Je suis fille de révolutionnaires. Je n'en ai pas honte. Il faut dire que je suis cela, moi aussi. Graine de révolution, qui ne demande qu'à germer. Je ne vous le cache pas : souvent, je les ai haïs. Haïs d'être si peu disponibles. Haïs d'être toujours occupés. Haïs d'avoir au monde un autre but, une autre motivation que ma personne. Des haines d'enfant, sauvages et injustes, criminelles et insouciantes. Mais comment haïr sérieusement quelqu'un qui consacre sa vie à un idéal ? Quelqu'un qui passe son temps à tout faire pour que les êtres humains soient égaux, pour abattre toute forme de soumission, d'exploitation, quelqu'un qui lutte. Vous ne pouvez que l'admirer. Vous ne pouvez que désirer lui ressembler. Et, même au coeur de votre haine d'enfant, même dans vos rancunes les plus tenaces, se cache un sourire, qui est celui du respect. Cet étrange sourire intérieur qui dit, d'une voix tendre : "Je te hais pour ce que tu es, mais je n'aspire à rien, sinon à être comme toi." Voilà un peu mon enfance. On peut la résumer à cela. Se sentir délaissé, et ne pas pouvoir leur en tenir rigueur. Regarder aussi, avec la curiosité de celui qui découvre, de celui qui s'installe, la curieux folklore de celui, de celle qui prépare une révolution, et qui doit trouver des mots, des chants, des livres auxquels s'accrocher, quand le grand soir semble s'éloigner, et que les larmes montent aux yeux. Evidemment, cela vous forge un caractère. Vous en avez déjà eu un aperçu. C'étaient des jeux incessants, avec mes deux frères ; nous jouions surtout aux ouvriers et aux bourgeois. Inutile de vous dire auquel de ces groupes allait notre préférence à tous les trois. Il fallait se relayer. Nous aussi, nous voulions lutter pour la liberté, et nous le faisions, à notre échelle. Pour mon avenir, je n'envisageais rien d'autre. Je n'y pensais pas réellement, mais ça semblait inscrit en moi. Fille d'ouvrier, qui deviendra ouvrière. Fille de révolutionnaire, qui deviendra révolutionnaire. La graine plantée n'avait plus qu'à germer, et elle promettait de devenir un bel arbre, de ceux qu'on ne déracine pas si facilement, de ceux qui se dressent gaiement face aux tempêtes comme aux chants d'oiseaux. N'est-ce pas, que c'était simple ? N'est-ce pas, que c'était beau ?
Chapitre 3
"Rien n'est plus imminent que l'impossible" Victor Hugo
[U.C.]
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© ARIADNE. |
Dernière édition par Emily Burden le Lun 18 Fév - 13:43, édité 10 fois |
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Alice Finnigan
Messages : 142 Date d'inscription : 23/09/2011 Age : 25 Localisation : talking with the stars, you see.
Feuille de personnage Année: La sixième. Particularité: Elle sait faire parler son patronus. C'est déjà pas mal ! Baguette: Bois d'aulne, poil de licorne, 26 cm, extrèmement souple & particulièrement efficace pour les enchantements.
| Sujet: Re: Emily Burden - Rouge comme un citron [U.C.] Dim 17 Fév - 19:18 | |
| Bienvenue parmi nous ! Diantre, j'adore ton avatar |
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Emily Burden
Messages : 2 Date d'inscription : 17/02/2013
| Sujet: Re: Emily Burden - Rouge comme un citron [U.C.] Dim 17 Fév - 21:25 | |
| Merci beaucoup ! Je vais essayer de finir la fiche rapidement, je t'avertis de toute manière quand c'est fini ! :) Et j'essaie de ne pas faire trop long, aussi ! ;) |
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Stuart Halloway
Messages : 27 Date d'inscription : 29/02/2012
Feuille de personnage Année: Particularité: Baguette:
| Sujet: Re: Emily Burden - Rouge comme un citron [U.C.] Dim 10 Mar - 12:30 | |
| Bienvenue avec du retard xD
C'est parti pour le petit up, histoire de savoir où t'en es et tout et tout c:
L'histoire a l'air sincèrement intéressante, aussi. Mais vraiment. La révolution, la Commune sont des sujets terriblement passionnants, j'ai hâte d'en savoir plus sur ton perso, je l'avoue. Bonne continuation ! :33 |
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